dans le grand cercle du monde
(titre d’origine : The Orenda)
Nous sommes au Canada au XVIIe siècle.
Trois personnes se partagent la narration : un jésuite français venu en Nouvelle-France évangéliser les Indiens, un chef de tribu huron et une jeune captive iroquoise. Chacun va raconter son histoire.
Le jeune religieux est dans cette contrée depuis un an quand il se retrouve seul dans une tribu de Hurons. Il va essayer de s’intégrer tout en apprenant leur langue, dans le but de les amener à abandonner leurs vies de sauvages et leurs croyances.
Le grand guerrier Huron a perdu sa femme et ses filles, tuées par les Iroquois. En capturant une Iroquoise qui ressemble à l’une de ses filles, il souhaite l’adopter et reconstituer un semblant de famille.
La jeune fille ne pense qu’à se venger, en attendant d’être secourue par ses oncles. En attendant, elle réalise que les tribus rivales ne sont pas si différentes qu’elle le pensait.
C’est ce qu’on appelle un roman épique, une fresque historique qui nous restitue les premiers contacts entre Indiens et Blancs en Amérique du Nord, avec en toile de fond la beauté et la dureté de la nature, la guerre entre tribus et l’espoir d’une vie meilleure, mais aussi la haine et l’amour.